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PROJET LA LIANCE

 

Projet de fin d'études / Conception / 1990 / POITIERS (86)

 

Maître d’œuvre de conception :

Dominique LE ROUX

 

Montant prévisionnel des travaux :

247 000 000 euro HT

 

Surface de plancher:

120 000 m2 

 

Durée de l'étude :

avril 1988 - mai 1990

(2 ans)

 

3 corps de bâtiments

sur 6 niveaux + une voie routière et une vois piètonne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Conception d'un pont-gare nommé LA LIANCE (LIAison Nouvelle avec le CEntre).

 

CONTEXTE

 

En 1990, Poitiers se prépare à l'arrivée du TGV. Paris devient à 1h30 et c'est une véritable opportunité de développement pour la Ville, le département, la région.

L'accessibilité actuelle de la gare depuis les quartiers ouest de la ville est contraint par son encaissement dans la vallée , la traversée d'une rivière et des voies.

C'est un sujet motivant pour un projet de fin d'études d'architecture d'un futur architecte Poitevin terminant ses études d'architecture à Paris.

Dominique Le Roux présente son idée de pont-gare aux élus locaux.

Le département et la région soutiennent le projet.

Eric Duboc, directeur du cabinet du président du département Jean Pierre Rafarin est nommé pour être le Directeur de soutenance de ce projet de fin d'études.

 

ENJEUX

 

  • Marquer l'entrée de la ville,

  • Faciliter les accés depuis la région, le département,

  • Faciliter le stationnement,  

  • Favoriser les flux en limitant les risques de "bouchons",

  • Décongestionner l'accés aux communes à l'ouest de la ville,

  • Créer un pôle d'activités attractif proche des activités liés à Paris, Bordeaux.

 

PRESTATIONS

Projet architectural.

 

Le bâtiment pont est composé de :

  • deux parkings situés à chaque extrémité contre la falaise, en structure béton massive pour reprendre les différents efforts des autres éléments du bâtiment. Ils fonctionnent comme des culées et sont ainsi nommés « les culées parking ». Ils sont accessibles en partie basse, par les deux axes (bd du Grand Cerf et la rue de Maillochon) et en partie haute par les deux axes aux extrémités du pont (l’avenue de Nantes et le boulevard Solférino). Les parkings permettent aux véhicules de rentrer et sortir sur l’un des 4 points d’entrée et de sortie. Il permet aux piétons d’accéder à la gare, à la promenade piétonne, et aux différents boulevards.

  • d’un « bâtiment verrière » en forme d’arc qui compose la gare (grand hall) s’appuyant de chaque côté sur les culées parking. Ce hall communique avec les parkings, les quais de la gare, la promenade piétonne, les zones bureaux et activités, et les boulevards du Grand Cerf et Pont Achard. Cette structure acier-verre reprend les principes de transparence de l’architecture des gares du début du siècle dernier. Elle permet une grande visibilité vers l’extérieur et l’éclairage naturel d’un hall de 30 m de large. Dans ce bâtiment, des surfaces de plateaux sont dédiées à des activités directement liées aux rails (succursale de bureaux situés à Montparnasse, activités de petites logistiques, commerces, restauration, etc.),

  • d’une voie routière composée d’une « poutre-pont » permettant aux véhicules prioritaires de traverser rapidement la vallée et aux autres véhicules d’accéder aux parkings,

  • d’une voie piétonne reliant le centre de Poitiers aux quartiers de la Roche et vice-versa tout en profitant d’une vue dégagée sur la vallée.

  • L’architecture reprend les fondamentaux de l’idée de la gare comme porte de ville : monument, architecture de transparence, lieu de rencontre et de carrefour.

    Elle permet de concentrer en un édifice, plusieurs bâtiments qui s’étaleraient dans la vallée, en zone inondable. Cela permet de dégager la vallée et de l’aménager en zone paysagère et parc (deuxième poumon de Poitiers après Blossac).

 

Projet technique

 

  • La verrière, fonctionnant en pré-contrainte, renvoie ses poussées horizontales sur les culées parking situées contre la falaise.

  • La verrière transmet également les poussées verticales au bas des « culées parkings ». Les poussées horizontales liées au vent sont reprises par une structure tridimensionnelle.

  • Les systèmes d’attaches permettent une souplesse de fonctionnement entre les deux structures pour éviter les bris de glace liés aux déformations.

  • Les planchers intérieurs de la verrière prennent appui à la fois sur les murs des « culées du parking » ainsi que sur les « piliers ascenseurs ».

  • La voie routière et piétonnière fonctionne en poutre voile indépendante, elle est désolidarisée des « piliers ascenseurs » et du « bâtiment verrière ». Cette poutre voile s’appuie sur le haut des parkings, avec des points d’appuis sur des boîtes à ressort, pour limiter la transmission des vibrations sur sa structure d’appui.

 

Fonctionnement du bâtiment :

Le voyageur qui arrive à la gare rejoint le hall par les escalators et choisit d’accéder :

  • aux parkings,

  • à la zone bureaux , activités, commerces, restaurations, services,

  • aux services de la gare (guichet, toilettes, consignes, …),

  • à la gare routière,

  • à la promenade piétonne végétalisée permettant de rejoindre le centre ville ou le quartier de la Roche,

 

Le voyageur qui arrive pour prendre son train ou la personne venant chercher un voyageur peut accéder directement à la gare, soit :

  • en voiture par l’un des 4 accès aux parkings, les parkings communiquant directement à la gare,

  • à pied depuis les boulevards, avenue, rue, ou depuis les ascenseurs de la promenade piétonne directement aux quais,

 

RESULTAT

 

Le projet sera présenté à la ville, au conseil de district, sans suite.

25 ans après, à la suite de la mise en place d'un pont en remplacement de la passerelle existante, des articles de presse rappelleront le projet présenté en 1990.

https://www.lanouvellerepublique.fr/poitiers/ces-visions-qui-auraient-change-la-face-de-poitiers

https://www.lanouvellerepublique.fr/poitiers/pont-et-gare-en-alliance

 

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